La perte de cheveux peut survenir à tout âge chez les deux sexes.
Cependant, il convient de déterminer s’il s’agit d’une chute capillaire bénigne ou pathologique. En effet, nous perdons environ 50 à 100 tiges capillaires par jour. Au-delà de cette moyenne, il peut s’agir d’une alopécie se traduisant par l’élargissement des raies et l’amincissement de l’ensemble de la chevelure chez la femme. Chez les hommes, la limite des cheveux à plutôt tendance à s’éloigner du front. Des plaques chauves, voire des pelades, se forment de part et d’autre sur la tête dans le pire des cas.
Par ailleurs, plusieurs facteurs peuvent être à l’origine de l’alopécie. 90% des cas chez l’homme sont expliqués par les gènes. Sinon, l’apport insuffisant des micronutriments (zinc, fer, biotine ou protéine) favorise aussi la chute de cheveux. De même, l’administration de certains médicaments est à remettre en cause (anesthésie générale, contraceptif). Enfin, certains changements tels que l’accouchement, la survenue d’un évènement stressant ou les variations climatiques (la période située entre le printemps et l’automne) provoque l’alopécie..
Bien que la chute de cheveux soit un phénomène universel, elle n’est pas irréversible. En effet, il est des comportements à adopter pour prévenir ou freiner la chute des cheveux. Pour commencer, adoptez une alimentation équilibrée, pauvres en matières grasses et riches en micronutriments (viande, poisson, céréale, fruit,…). Aussi, modérez l’utilisation de produits chimiques qui agressent le cuir chevelu (permanent, coloration, défrisage, etc.). En outre, des médicaments qui stimulent la repousse des cheveux sont en vente en pharmacie. Dans tous les cas, la consultation d’un dermatologue est recommandée afin de trouver le traitement approprié.